Les risques d'une fumeuse qui envisage une chirurgie esthétique sont nombreux et préoccupants. Le tabagisme impacte directement la circulation sanguine en réduisant l'apport en oxygène aux tissus, ce qui peut compromettre la cicatrisation post-opératoire. Les fumeuses courent un risque accru d'infections, de nécrose cutanée, et de cicatrices hypertrophiques ou chéloïdes, car leur peau met plus de temps à se régénérer. De plus, la nicotine et le monoxyde de carbone présents dans la fumée de cigarette peuvent interférer avec l'anesthésie, augmentant les risques de complications durant l'intervention. En somme, continuer à fumer avant et après une chirurgie esthétique peut non seulement compromettre les résultats esthétiques souhaités, mais également mettre la vie de la patiente en danger. Il est donc fortement recommandé d'arrêter de fumer plusieurs semaines avant et après l'opération pour optimiser la sécurité et l'efficacité de la procédure.
Tous les chirurgiens esthétiques sont formels : il vaut mieux arrêter de fumer au moins un mois avant l’intervention.
De nos jours, les risques dus au tabac sont connus de tous : les maladies cardiovasculaires, les maladies respiratoires chroniques, les accidents vasculaires cérébraux et bien d’autres complications bien plus graves. Certaines de ces conditions, si elles sont déjà installées, vont d’ores et déjà contre indiquer une chirurgie quelle qu’elle soit.
Aussi, le tabac accélère l’altération de la qualité de la peau et cause l'apparition des rides par dégradation des fibres élastiques. Le visage d’un fumeur par exemple sera toujours plus grisâtre, moins éclatant et semblera plus vieux que celui d’un non-fumeur. La qualité de la peau sera toujours moins bonne, plus déshydratée et aura tendance à mal cicatriser. L’arrêt du tabac permet de rendre ce phénomène réversible et donnera plus de chances au patient d’être pris pour la chirurgie et que celle-ci se déroule dans les meilleures conditions.
Le moment idéal pour arrêter de fumer avant une chirurgie esthétique est crucial pour assurer une récupération sans complications et des résultats optimaux. Les spécialistes recommandent généralement d'arrêter de fumer au moins six à huit semaines avant l'intervention. Le tabagisme impacte gravement la circulation sanguine et l'oxygénation des tissus, essentiels pour une bonne cicatrisation. En arrêtant à temps, on permet au corps de réduire les risques d'infections, de nécrose cutanée et de mauvaise cicatrisation, toutes complications potentielles qui peuvent compromettre les résultats esthétiques. De plus, l'arrêt du tabac améliore la réponse à l'anesthésie et réduit les risques de complications durant l'opération. En somme, arrêter de fumer bien avant la chirurgie esthétique est une étape indispensable pour garantir non seulement la sécurité de l'intervention, mais aussi la qualité et la durabilité des résultats obtenus.