Fumer après la chirurgie
Il est conseillé d’éviter de fumer au moins un mois encore après l’intervention car le tabac cause un défaut d’oxygénation des tissus et compromets ainsi le processus de guérison après une chirurgie.
En effet, la nicotine provoque le rétrécissement des vaisseaux sanguins. Ces vaisseaux sont responsables de l’alimentation en sang oxygéné de toutes les parties du corps. L’apport sanguin devient nettement moins important chez les patients fumeurs ce qui empêche les tissus d’avoir suffisamment d’oxygène pour fonctionner normalement et peut conduire à leur incapacité à guérir correctement voire même dans les cas les plus graves à leur destruction et à la nécrose.
Que le patient veuille subir une
abdominoplastie, une
liposuccion, une
augmentation mammaire, ou une
rhinoplastie ; de la chirurgie la plus lourde à la chirurgie la plus simple, les recommandations du chirurgien resteront les mêmes car le risque est tout aussi important : une défaillance de la cicatrisation et par conséquent un rétablissement plus lourd et un risque de complications plus élevé.
Les risques d’œdèmes, de phlébites, d’embolie pulmonaire (par rétrécissement du calibre des vaisseaux sanguins) et d’infections post-opératoires (dues, entre autres, au retard de cicatrisation) sont au moins 2 fois plus élevés chez les fumeurs.